Stéphane Fantuz, Président de la CNCIF participera aux journées de l’ingénierie patrimoniale mardi 5 février 2013 à la Maison de la Chimie. Il interviendra sur les évolutions du métier de CGP et livrera son analyse sur l’état général de la profession lors d’une table ronde qui se déroulera de 9 h à 10 h. Ceci afin d’apporter aux professionnels du patrimoine un éclairage quant aux dernières évolutions du secteur souhaitées par le nouveau gouvernement. Explications.
Comment le métier de Conseiller en gestion de patrimoine va-t-il évoluer ? Quel regard porter sur l’état de la profession ? Totalisant plus de 1300 professionnels, la Chambre Nationale des Conseillers en Investissements Financiers, qui regroupe des conseils en investissements financiers « patrimoine » et « entreprise » participera aux Journées de l’Ingénierie Patrimoniale afin d’apporter sa vision du métier de CGP. Pour Stéphane Fantuz, son Président, « 2013 sera plus que jamais l’année de l’adaptation, de la souplesse, de l’organisation ».
Pour cause, l’association nationale avait réagi aux différentes hausses des prélèvements obligatoires souhaitées par le législateur et qui vont redéfinir largement le métier de conseiller en gestion de patrimoine. Pour les particuliers : hausse de l’impôt sur le revenu, fiscalité du patrimoine revue, déplafonnement des cotisations sociales maladie pour les indépendants, cotisations retraite augmentées. Pour les entreprises : remise en cause de la défiscalisation des heures supplémentaires, remise en cause la « composante risque » pour les revenus du capital, difficultés d’accès au crédit…En tout, 25 à 30 milliards d’euros d’impôts supplémentaires seront prélevés auprès des particuliers et des dirigeants d’entreprises.
Pour Stéphane Fantuz, la période qui s’ouvre doit amener de plus en plus l’épargnant à s’adresser aux CGP pour gérer plus précisément leur patrimoine notamment par un inventaire plus détaillé mais aussi par une vision attentive de leur relations avec les établissements bancaires et les pouvoirs publics. Le Président de la CNCIF plaide ainsi pour une plus grande initiation des épargnants à l’ingénierie du patrimoine. « Il faut que les Français s’approprient davantage notre matière et prennent soin de leur capital tout en se soucient des opportunités de rendement. Notre rôle de conseil est bien sûr important et unique dans cette relation clients. »
Plus largement, le Président de la CNCIF appelle à une réflexion commune des associations représentatives s’agissant de l’évolution du métier de CGP. Ce sera en partie d’ailleurs l’objet de la table ronde.
A propos de la CNCIF : Totalisant plus de 1300 professionnels, la CNCIF forte de son antériorité au travers de la CNCEF, syndicat professionnel créé en 1957 et dont elle est issue, des conseils en investissements financiers « patrimoine » et « entreprise », dans le cadre d’une organisation professionnelle qui préserve l’indépendance au service du client final. La CNCIF a reçu l’agrément de l’autorité des marchés financiers (AMF).