Immobilier : Etude du courtier Immoprêt sur le profil des acquéreurs au 1er trimestre 2013

Principaux enseignements de l’étude Immoprêt

· Depuis le 1er janvier 2013, Immoprêt a contribué à accompagner le rêve immobilier de 5 039 familles (dont 1 326 renégociations) en leur facilitant l’accès au prêt.

· La durée des prêts immobilier reste stable par rapport à 2012, même si les acheteurs, dans un contexte de taux bas, privilégient leur qualité de vie et leur pouvoir d’achat et n’hésitent plus à allonger la durée de leur prêt immobilier compte tenu du faible coût de l’argent.

· L’acquéreur rajeunit : baisse de la moyenne d’âge de 3 ans par rapport à 2012.

· La répartition entre les acquéreurs en couple et les acquéreurs célibataires est stable.

· 35% des familles accompagnées par Immoprêt ont un crédit à la consommation (VS 40% en 2012), en moyenne, la durée du crédit restant à rembourser est de 62 mois (50 en 2012) et les mensualités à hauteur de 289€ (308€ en 2012).

· Le profil type des primo-accédants qui représentent 73% des familles accompagnées par Immoprêt au 1er trimestre 2013.

32 ans, 1 enfant.

Emprunt de 139 193€ avec un apport de 19 528€ / Montant moyen de l’acquisition: 133 740€

– Durée du prêt: 259 mois soit 21.5 années.

– Revenu moyen mensuel (net): 1 990 €

· Les financements à 110% restent encore le cas dans plus d’un foyer sur deux en première acquisition, notamment auprès de certains établissements bancaires comme la Caisse d’Epargne, le Crédit Agricole, le Crédit Foncier – La Henin, GE Money Bank, BNP Personnal Finance, La Banque Postale…

· Néanmoins, sur le marché du neuf, à l’instar des augmentations de taux qu’on a pu constater en Mars (+0.10 en moyenne sur le neuf par rapport à l’ancien), certaines banques qui financent en 110% dans l’ancien commencent à exiger un apport pour un achat dans le neuf, compte tenu des incertitudes qui pèsent sur ce marché.

· Immoprêt constate une hausse moyenne des taux d’intérêts de 0.1 à 0.2 points de base selon les régions. Cette hausse reste cependant à pondérer, car certains établissements bancaires qui disposent de fonds propres très importants sont capables de mener des offensives pour conquérir de nouveaux clients et donc ne pas répercuter cette hausse. Néanmoins, cette réhausse ne devrait pas s’amplifier dans les trois mois qui viennent.

· Sur le 1er trimestre, les demandes de renégociation de crédit immobilier s’envolent : + 117% passant ainsi de 611 dossiers sur toute l’année 2012 à 1 326 dossiers sur T1-2013

· Sur les tendances des prix dans l’immobilier, neuf et ancien : les produits d’entrée de gamme, les bassins d’emploi dynamiques et les taux bas contribuent à maintenir des prix élevés, voire en hausse.

« Le seul évènement qui pourrait faire baisser globalement la moyenne des prix serait une vraie politique du logement avec une intention claire de faire baisser les prix. Une mesure simple à mettre en œuvre serait une fiscalité incitative à la libération des terrains: aujourd’hui, plus un propriétaire garde longtemps son terrain, moins il est taxé lors de la revente. Si l’on inversait ce système de taxation de la plus-value, cela créerait un afflux d’offres important sur le marché et mécaniquement une baisse des prix significative. »

Ulrich Maurel, Fondateur d’Immoprêt

· Baisse des investissements locatifs, conséquence naturelle de la politique fiscale peu ou pas lisible du gouvernement en place : l’empilement des mesures sur les plus-values, l’absence de visibilité sur le dispositif Duflot, l’encadrement des loyers (etc.), contribuent à éloigner les investisseurs.

· La part des transactions faites par agences immobilières s’effondre, au profit du PAP (Particuliers à Particuliers) : -6 points dans l’ancien et -11 dans le neuf. Dans un contexte de recherches d’économies, les clients préfèrent éviter au maximum les frais d’agence au détriment des conseils d’un professionnel avisé.

· Aucune catégorie CSP n’est épargnée par la baisse de l’apport sauf celle des retraités sur le 1er trimestre 2013. La catégorie qui reste la plus prudente dans ses investissements est l’artisan / commerçant / chef d’entreprise avec des revenus qui augmentent de 6% et un emprunt moyen qui baisse quant à lui de 3%.

« Nous réitérons notre demande de créer un véritable choc de confiance sur le marché de l’immobilier, en clarifiant la politique fiscale de l’Etat et en aidant les primo-accédants, soit par des aides directes comme le PTZ dans l’ancien, soit par l’absence de frais de notaire, soit par une inversion du système des plus-values sur les terrains qui permettrait de stimuler l’offre. »

Ulrich Maurel, Fondateur d’Immoprêt

Publié le 3 avril 2013
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