Depuis deux ans maintenant, le marché de l’immobilier de bureau a évolué : le travail hybride y a contribué et les entreprises réfléchissent à la stratégie à adopter à moyen et à long terme ?
En effet, maintenant que la vie professionnelle a repris sans contrainte de confinement ou encore de couvre-feu, les directions d’entreprises n’ont plus les mêmes doxas qu’avant l’apparition du virus Covid 19 dans le monde.
Une stratégie immobilière plus complexe qu’avant
Cette pandémie mondiale a malgré elle ouvert le champ des possibles en matière de travail : du full télétravail quand les professions le permettait pendant les confinements à du télétravail à raison de 1 à 3 jours par semaine selon les accords d’entreprise, les bureaux aujourd’hui ne sont plus occupés comme avant. En effet, la généralisation du travail hybride est plutôt partie pour durer et les entreprises sont en train d’adapter leur stratégie de bureaux en conséquence.
Selon les régions d’implantations et les superficies recherchées, faire appel à des experts de l’immobilier d’entreprise peut être d’une aide précieuse si l’on introduit en plus au coût de l’immobilier et au nombre de bureaux ou d’open space nécessaires à une politique de flex office, des facteurs tels que l’impact environnemental et la stratégie énergétique par exemple.
Mis bout à bout tous ces paramètres transforment les décisions immobilières en des questions complexes !
A l’Ouest du nouveau !
Paris n’est pas forcément un Eden pour les entreprises, c’est un marché bien spécifique qui concerne plusieurs typologies d’activités avec des objectifs bien précis : banques d’affaires, cabinets d’avocats, start-up qui veulent effectuer des levées de fond, société de monde du luxe, de la mode. Avec les nouvelles réglementations écologiques et les contraintes inhérentes à la mise aux normes en matière de consommation énergétique, les immeubles anciens ne seront peut-être plus autant prisés qu’avant, sauf à avoir été rénovés comme c’est le cas par exemple d’un certain nombre d’espaces de coworking à Paris. Des villes comme Nantes et Rennes, bien desservies par le TGV vont continuer à attirer les particuliers en quête de changement de cadre de vie et des entreprises désireuses de réaliser des économies quant à la location ou à l’achat de bureaux tout en restant proches de Paris.
Une possible décentralisation des entreprises permise par le travail hybride constitue une opportunité réelle pour le marché de l’immobilier de bureaux en région que les acteurs régionaux doivent être capables de saisir.
Anne Vaneson-Bigorgne