BM FINANCE. LE VIAGER POURQUOI SE PRIVER D’UNE TRANSACTION SI AVANTAGEUSE A CAUSE D’IDEES RECUES

Tribune de Benjamin MABILLE, fondateur de BM FINANCE

Le viager propose un échange de bons procédés autour d’un bien immobilier entre le vendeur et l’acheteur. Ses nombreux atouts sont souvent masqués par des idées reçues. Mythe du résidant centenaire qui occupe les lieux ad vitam aeternam, peur de flouer ses enfants en les privant de l’héritage de la maison familiale… Toutefois, les épouvantails agités devant le viager tombent rapidement quand on détaille son mécanisme et ses bénéfices pour toutes les parties.

La fameuse question des enfants déshérités
Si 70% des vendeurs en viager n’ont pas d’enfants, cette transaction n’en reste pas moins très avantageuse pour ceux qui ont des héritiers.
Ainsi, le vendeur peut faire une donation sans frais du bouquet perçu à signature. L’idéal pour une aide ponctuelle à des enfants quadragénaires ou quinquagénaires, qui se lancent encore dans des projets. Egalement bien plus utile pour eux que s’ils touchent le prix du bien 20 ans plus tard à la mort de leur parent, au prix de frais de succession, alors qu’eux-mêmes abordent leurs vieux jours.

La rente pour sa part soulage tant le vendeur que ses enfants. Qu’il s’agisse de payer une maison de retraite ou les aides pour un maintien à domicile, ce complément de revenu permet aux séniors de vivre dans le cadre de leur choix sans mettre leurs enfants à contribution.
La fameuse question du délai avant le décès du vendeur
Question hautement sensible pour le vendeur et l’acheteur, le temps avant le décès du vendeur en décourage plus d’un. L’acheteur sait être patient, mais peut craindre de tomber sur un/une futur(e) centenaire. Le vendeur peut se sentir mal à l’aise à l’idée que cette transaction immobilière mise sur son décès.

Le viager convient avant tout aux acheteurs qui entament une démarche d’investissement pour acheter le produit de leur propre retraite, loin de toute urgence. Dès lors, le vendeur peut encore passer de belles années dans sa maison, le nouveau propriétaire n’est pas si pressé… Et ce dernier peut compter sur un bien qui se finance sans risque de loyer impayé. Existe aussi l’option pour l’acquéreur d’acheter plusieurs viagers via une SCI. Dès lors la notion de délai pendant lequel payer une rente avant de récupérer le bien ne se joue pas sur une seule propriété.

La tranquillité d’esprit pour tous

Il existe plusieurs règles dans le viager, méconnues, qui entérinent son aspect pratique et gagnant.

Par exemple:
Dans un viager occupé, les frais des grands travaux sont supportés par le nouveau propriétaire. A l’avantage financier pour le senior qui demeure à domicile s’ajoute la sérénité de ne pas avoir à organiser ces travaux.
De plus, le droit d’usage du bien lui confère un statut de locataire indélogeable. A une période où s’assurer un toit n’est pas toujours évident, cet avantage n’est pas qu’un détail. Pour le nouveau propriétaire, le viager occupé éradique tout risque locatif, ce avec un occupant qui va a priori bien tenir le lieu. Là encore, ce n’est pas loin d’être un luxe…

Occupé ou non, le viager répond aussi à une réalité toujours plus aiguë : les seniors voient leur pouvoir d’achat diminuer. La rente d’un viager représente un complément de revenu non négligeable. Nous constatons que de plus en plus de personnes âgées se tournent vers cette solution. La tranquillité d’esprit qui résulte d’un revenu suffisant est indiscutable et convaincante. Par conséquent, les biens proposés en viager ne sont pas une rareté sur le marché. Le viager se développe et on peut lui promettre un bel avenir.

Publié le 10 octobre 2012
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