Bertrand Delanoë soutient le combat du « collectif des associations unies pour une nouvelle politique publique du logement des personnes sans abri et mal-logées »

Bertrand Delanoë a rencontré le « collectif (1) des associations unies pour une nouvelle politique publique du logement des personnes sans abri et mal-logées », qui condamne le désengagement global et sans précédent de l’Etat sur le logement et l’hébergement des plus démunis. Ce collectif conduira le 5 novembre une action d’envergure à Paris, pour inciter l’Etat à agir contre l’exclusion à la veille de l’hiver.

Dans un contexte où le gouvernement fait le choix idéologique de sacrifier le logement social et l’hébergement des plus démunis, Bertrand Delanoë :
• affirme son soutien au combat mené par ce collectif qui dénonce les baisses de crédits de l’Etat annoncées en 2011 sur le logement social (- 160 millions d’euros sur l’aide à la pierre) et l’hébergement d’urgence des sans abri (-2% par rapport à 2010) et la fragilisation des équipes de maraudes qui vont au contact des personnes à la rue ;
• considère comme scandaleuse la décision du gouvernement de boucler son budget dédié à la création de logements sociaux en ponctionnant 340 millions d’euros sur le secteur HLM en période de crise du logement, qui revient à taxer les locataires les plus modestes et privera les bailleurs sociaux de la Ville de 25 millions d’euros (autant de crédits en moins pour entretenir les logements sociaux existants et en créer de nouveaux) ;
• rappelle sa détermination sans faille pour que Paris finance 6000 logements sociaux par an, afin d’atteindre dès 2014 le seuil légal de 20 % des résidences principales sous statut social (la Ville ayant d’ores et déjà développé 48 800 logements sociaux depuis 2001), et crée 2000 places d’hébergement d’ici 2014 (dont 1500 sont d’ores et déjà financées en investissement) ;
• demande à ce que l’Etat continue d’accompagner le financement des logements sociaux (soit 120 millions d’euros pour les 6000 logements parisiens en 2011) ;
• se déclare favorable à un moratoire sur les expulsions locatives pour impayés de loyer des locataires de bonne foi ;
• demande à l’Etat un plan d’urgence pour que personne ne soit contraint de vivre à la rue cet hiver avec la création de 5000 places d’accueil et de logement pour les plus exclus réparties de manière équilibrée sur l’ensemble du territoire francilien (Paris possédant un ratio de 3,9 places d’hébergement dédiées aux sans abri pour 1000 habitants (données INSEE), très supérieur à l’obligation légale d’1 place pour 1000 qui n’est pas respectée par certaines collectivités de l’ouest parisien

(1) 31 associations mobilisées pour le logement et l’hébergement des personnes en difficulté, dont la FNARS, la Fondation Abbé Pierre, Emmaüs, les cités du Secours Catholique, France Terre d’Asile, le Centre d’Action Sociale Protestant, le collectif des Morts de la Rue, Aurore ou encore la Croix Rouge.

Source : paris.fr

Publié le 11 novembre 2010
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