QUALIBAT : 2ème fiche pratique sur les travaux réalisés dans les logements

Quoi de plus chaleureux qu’un parquet ? Le parquet donne une atmosphère « cosie » et le bois, matériau noble, fait entrer la nature dans la maison. Les possibilités multiples de motifs, de teintes et de traitement du bois permettent toutes les variations. Laissé brut ou teint, ciré ou vitrifié, partiellement recouvert de tapis, il s’adapte à toutes les pièces, y compris les pièces d’eau dès lors que l’essence est bien choisie.

Durable en longévité et au sens environnemental du terme, bon isolant thermique aussi bien que phonique, facile d’entretien, le bois réunit également toutes les conditions favorables à la santé : il participe à la régulation de l’ hygrométrie et ne provoque pas d’allergie à l’état naturel.

Pour qu’un revêtement, en bois ou à base de bois, en lames ou panneaux contrecollés, puisse disposer de l’appellation parquet, il doit avoir une épaisseur d’au moins 2,5 mm ; c’est ce qu’on appelle la couche d’usure. En bois massif, le parquet aura une épaisseur de 9 à 35 mm.

C’est dans cette catégorie que s’inscrit le parquet traditionnel posé sur des lambourdes. Solide, résistant, il nécessite néanmoins un minimum de savoir-faire pour la pose. En faible épaisseur, en lame ou panneaux contrecollés, il se pose directement sur des supports très variés, avec en intercalaire, un écran résilient.

La mise en œuvre des parquets est plus ou moins complexe et nécessite de recourir à des professionnels compétents. Ainsi, la réalisation de parquets massifs est particulièrement exigeante et demande le plus grand soin. Comme pour tous les travaux de bâtiment, la pose
des parquets donne lieu à une qualification professionnelle QUALIBAT.

Choisir son produit

Les bois sont hiérarchisés par classes de dureté. En fonction de la pièce dans laquelle vous souhaitez poser un parquet, il faudra choisir du plus tendre (A) au plus dur (D). Il existe bien sûr des parquets dans différentes essences de bois : bouleau, chêne, épicéa, érable, frêne, châtaigner, hêtre, mélèze, merisier, noyer, pin maritime ou sylvestre (pour celle qui nous sont proches), et bambou, cabreuva, doussié, ipé, iroko, jatoba, makoré, moabi, teck, wengé (pour les bois exotiques). Chacune d’entre elles se caractérise par sa teinte et les dessins de son veinage. Selon les régions ou la qualité des habitations, différentes cultures de parquets peuvent servir de référence : de la large planche rustique au sophistiqué parquet « Versailles.

Le parquet massif est le parquet classique qui est constitué de lames épaisses, ce qui accroît sa robustesse et facilite les restaurations ou les changements de protection de surface. Son mode de pose est fonction de son épaisseur : clouée ou collée. Ce dernier type de pose est très bien adapté aux planchers chauffants quand il y a compatibilité. Le parquet massif supporte plusieurs ponçages au cours de sa vie.

Les parquets contrecollés sont des assemblages de différentes couches (trois) dont la partie supérieure constitue la couche d’usure. La qualité du produit est fonction de l’épaisseur de cette dernière lame. On le pose par collage ou par simple assemblage. C’est alors un parquet flottant.

Les parquets flottants sont ainsi appelés parce qu’ils ne sont pas fixés au sol. Ils remportent un grand succès en raison de leur souplesse, de leur faible épaisseur, de leur simplicité de pose. Grâce à des bandes résilientes, on peut obtenir de bons niveaux d’isolation acoustique. Mais sous les effets de la marche, certains planchers flottants peuvent émettre un léger chuintement.

Choisir le bois selon la pièce

En théorie, et surtout avec les traitements modernes, il est possible de poser du parquet dans toutes les pièces de la maison.

Toutefois, il faut éviter les bois tendres dans les pièces humides, cuisine et salle de bains ; on retiendra donc les essences de robinier, hêtre, acacia (préalablement rétifiés, c’est-à-dire séchés puis fortement chauffés) ou des bois exotiques qui sont les plus adaptés car plus durs et moins sensibles aux variations d’humidité. La pose collée est aussi préférable dans ces pièces car elle favorise la stabilité de l’ouvrage. Un traitement de surface huilé en facilitera l’entretien.

Pour les autres pièces, le choix du bois est également fonction de la densité de passage : très forte dans les circulations et les pièces à vivre, beaucoup moins dans les chambres.

Pour connaître les performances des parquets, on se réfère au classement UPEC qui concerne l’ensemble des sols. Chaque lettre correspond à une performance : U pour usure, P comme poinçonnement, E comme tenue à l’eau, et C pour la résistance aux produits chimiques. Pour les parquets on s’en tiendra essentiellement aux deux premiers, sachant que dans les logements les classes U1 et U2 et P2 sont satisfaisantes.

Signalons enfin les stratifiés, assimilés aux parquets, qui peuvent imiter le bois mais sont des composites reconstitués à base de bois et de résines. Ils présentent un très haut degré de résistance et sont faciles d’entretien.

S’agissant de l’entretien des parquets traditionnels, les tenants de la tradition opteront pour un cirage à l’ancienne ; les autres choisiront la vitrification d’un facile à entretenir, mais également plus sensible aux chocs. Généralement, un coup aspirateur ou de balai et le nettoyage à l’aide d’une serpillière humide suffisent.

Les qualifications Qualibat des parquettistes

Pour rechercher un professionnel qualifié, il convient de consulter le site
www.travaux.qualibat.com

Publié le 4 juin 2012
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