Malgré la nouvelle donne fiscale pour l’immobilier de placement, il reste encore de bonnes affaires à réaliser…

Aujourd’hui, le patrimoine moyen d’un Français de 50 ans (source INSEE) se divise en quatre familles d’investissements: L’assurance vie, l’actif risqué, l’épargne de précaution à part égale et 60% en immobilier.

Véritable outil de diversification patrimoniale, l’immobilier joue un rôle non négligeable dans la préparation de la retraite également. D’après une enquête de la FNAIM / sondage IFOP datant de septembre 2010, les Français réalisent six types d’investissements majeurs: 32% dans l’achat d’un logement principal, 27% dans l’achat d’immobilier pour le louer, 24% dans l’épargne sur l’assurance vie, 8% dans le placement sur d’autres produits financiers, 2% dans l’achat d’une résidence secondaire, et 1% dans l’investissement en bourse. 61% de ces investissements sont donc liés à l’immobilier.

Seul placement pouvant se faire à crédit et financé en partie par le locataire et le gain fiscal, le coût réel de l’immobilier locatif est donc divisé en moyenne à 40% pour l’investisseur, 40% pour le locataire et 20% pour l’impact fiscal.

Pour le marché de l’ancien, le redressement se confirme. Avec une progression de +27% de l’activité, les prix de l’ancien ont connu, quant à eux, une hausse de +8% en moyenne sur un an (+19% sur Paris). A la fin de l’année 2010, le prix moyen du m² à Paris est de 7 500€, après une chute des prix de 17% en 2008 et de 12% sur 2009. On a compté 750 000 transactions en 2010 contre 592 000 en 2009, soit une augmentation de 27%.

Pour le marché du neuf, 2010 est l’année du rebond. En 2010, 115 000 ventes ont été réalisées, ce qui correspond à une progression de +8% sur N-1 sachant que nous constations une augmentation de 35% entre 2008 et 2009. On se rapproche donc des années records entre 2004 et 2007 avec des moyennes annuelles de l’ordre de 122 000 ventes. Sur 2010, la proportion des investisseurs représente 60%. Les raisons de ce constat sont multiples : tout d’abord le dispositif fiscal Scellier (sans équivalent à ce jour), puis les taux les plus bas depuis l’après guerre. Selon l’observatoire du crédit logement/CSA : « avec 3,35% au troisième trimestre, à comparer des 11,3% en 1991 (précédente crise), et même 17,6% en 1981, aucun dispositif d’aide publique n’a jamais pu avoir un tel impact sur la solvabilité des emprunteurs : depuis 1991, le « coût » d’une annuité a été réduit de moitié. » Deux autres raisons justifient cette forte proportion d’investisseurs : l’immobilier valeur refuge, en raison de l’instabilité des marchés financiers ainsi que les placements financiers qui ne rapportent plus ou peu, et des dispositifs ultra avantageux pour répondre aux objectifs gouvernementaux en matière de logement.

La résidence principale n’est pas le seul marché immobilier… Il existe également un marché porteur pour le tourisme et le tourisme d’affaire, la résidence étudiante, la résidence sénior et la résidence médicalisée. Ces secteurs stratégiques pour l’économie française bénéficient de nouveaux avantages fiscaux alignés sur le dispositif Scellier. Ils représentent autant d’opportunités qui n’échappent pas aux règles de bon sens de l’immobilier de placement: l’existence d’un marché, la cohérence de l’emplacement et la fiabilité des intervenants.

Le marché de l’étudiant, avec 2,2 millions d’étudiants français, a encore des améliorations à apporter à son offre puisqu’aujourd’hui 180 000 étudiants éprouvent chaque année de grandes difficultés à trouver un toit. Et les besoins ont explosé avec le nombre d’étudiants (+ 90 % depuis 1980). Seul un étudiant sur sept trouve une place dans une résidence collective (publique ou privée). Le parc public ne comprend que 210 000 lits.

De manière générale, on observe une hausse démographique puisque nous sommes 65 millions d’habitants en France au 1er Janvier 2010 (+ 828 000 sur 1 an) avec une perspective de 70 millions d’habitants en 2050. Par ailleurs, la France a le taux de natalité le plus élevé d’Europe (2.01 enfants par femme), les familles monoparentales sont en progression constante et on compte 1 divorce sur 3 en province contre 1 sur 2 à Paris.

Les données fiscales changent

Scellier BBC (Bâtiments Basse Consommation) :
Un acte signé en 2011 donne droit à 22% de réduction d’impôt tandis que, sur 2012, la réduction sera de 18% de réduction d’impôt. Notons qu’à partir de la dixième année, il existe une prolongation possible de location sur 6 ans (plafond de ressource du locataire), qui donne droit à une réduction d’impôt supplémentaire de 1,67% par an (abattement de 30% sur les loyers). En BBC, cette réduction peut aller de 22 à 32%.
Par exemple, sur du SCELLIER, un investisseur bénéficiait de 25% de réduction d’impôt, soit 25% sur 1 plafond de 300 000 €. Cela lui apportait donc 75 000 € de réduction, soit 8 333€/an pendant 9 ans. En 2011, la donne a changé : 300 000 X 22%=66 000€ de réduction, soit 7333€ pendant 9 ans pour du BBC.

Scellier non BBC :
Pour un acte 2011, la réduction d’impôt sera de 13% et pour 2012 de 9%. Là encore, à partir de la dixième année, il existe une prolongation possible de location sur 6 ans (plafond de ressource du locataire), qui donne droit à une réduction d’impôt supplémentaire de 1,67% par an (abattement de 30% sur les loyers). En non BBC, la réduction d’impôt oscille entre 13 et 23%.
Pour un Scellier non BBC, un investisseur aura une réduction, sur l’exemple d’un plafond de 300 000€, de 300 000X 13% (sur 2011)=39 000€, soit 4333€ par an pendant 9 ans.

LMNP Bouvard :
Un acte signé en 2011 ouvre le droit à une réduction d’impôt de 18%.
Par exemple, toujours sur un plafond de 300 000€, on obtient une réduction de 300 000 X 18% (sur 2011)=54 000€, soit 6000€ pendant 9 ans.

Scellier Outre-Mer :
En 2011, la réduction d’impôt sera de 36% et sur les années 2012 et 2013 de 31%. Notons qu’à partir de la dixième année, il existe une prolongation possible de location sur 6 ans (plafond de ressource du locataire), qui donne droit à une réduction d’impôt supplémentaire de 1,67% par an (abattement de 30% sur les loyers). En Scellier Outre-Mer, la réduction d’impôt s’échelonne entre 36 et 46% pour les biens acquis en 2011, et de 31 à 41% pour les biens acquis à partir de 2012.

Izimmo fédère les marques Le Comptoir Immobilier & La Référence Pierre…
Cette entité met à disposition de ses enseignes dédiées à la prescription en conseil en défiscalisation immobilière l’ensemble de son savoir-faire et de ses outils. À ce titre, le groupe a développé un progiciel interne qui permet de transmettre ou d’accéder à une multitude d’informations, nécessaires à l’activité et à la présentation des produits. La marque Le Comptoir Immobilier est exclusivement dédiée à la prescription bancaire tandis que La Référence Pierre s’adresse uniquement aux conseillers indépendants en gestion de patrimoine.
Avec ses 120 collaborateurs, Izimmo a notamment réalisé 31 embauches nettes sur 2010. Depuis la création du groupe en 1996 (alors nommé Le Comptoir Immobilier), Izimmo a vendu 6 500 lots et réalisé plus de 1 milliard d’euros de collecte. Entre 2009 et 2010, le groupe a observé une progression de 52% de sa collecte immobilière, de 106% de son chiffre d’affaires et de 51% du nombre de lots vendus actés. Pour 2011, et malgré le « rabot » des niches fiscales, Izimmo se fixe des objectifs ambitieux.

La Référence Pierre s’est enrichie cette année 2010 de deux nouvelles marques :
– La Référence Formation, organisme de formation pour les conseillers indépendants du patrimoine.
– La Référence Crédit, service de recherche, auprès des banques partenaires, de financement immobilier en ligne pour les partenaires de La Référence Pierre.

Site internet : www.izimmo.com

Source : A+ Conseils

Publié le 18 février 2011
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