Maison de la culture d’Amiens: art, villes & paysage Hortillonnages Amiens 2012

Créé et organisé par la Maison de la Culture d’Amiens, le festival « Art, villes & paysage – Hortillonnages Amiens 2012 » se déroulera du 2 juin au 14 octobre.
Plasticiens, paysagistes et designers réécrivent le paysage, grandeur nature …

Pour la 3ème édition du festival, de jeunes paysagistes, plasticiens, architectes et designers venus de France et du nord de l’Europe, interviendront in situ dans les hortillonnages. En tenant compte des contraintes naturelles et des spécificités du lieu, ils révèleront par leurs interventions, ce patrimoine exceptionnel, composé d’eau, de canaux et de jardins flottants.

Tout en étant un lieu de soutien à la jeune création, le festival permet aux artistes invités (tous de moins de 35 ans), de questionner les liens qui nous unissent à la nature, de réfléchir sur ces espaces en mutation et de porter un regard différent, curieux et parfois provocateur sur ce site exceptionnel.

S’inscrivant dans le temps long du végétal, le festival reconduit certaines oeuvres d’une année sur l’autre, leur laissant ainsi la possibilité d’évoluer sur la durée et permettant au public de les découvrir autrement. Au total, une vingtaine d’installations plasticiennes et de jardins paysagers sont implantés dans plusieurs endroits des hortillonnages, à découvrir au fil de l’eau en barque ou le temps d’une balade à pied.

Cabanes réinventées, sculptures flottantes, jeux de jardins détournés, potagers revisités, surfeurs improbables ou îlotoursin, le festival continue de tisser les liens entre jardin, paysage, urbanisme et création contemporaine !

Pour fêter cette 3ème édition, la Maison de la Culture d’Amiens proposera le 30 juin sur les îles, une série de rendez-vous intimes, insolites et poétiques avec les artistes programmés dans le cadre de sa saison « spectacle vivant ». A la nuit tombée, un feu de la Saint-Jean rassemblera les équipes et le public et illuminera le site.

Un lieu de réflexion sur le devenir du patrimoine paysager et maraîcher périurbain
En réhabilitant des parcelles en friche, le festival participe à la sauvegarde du site, en lien avec la ville et ses problématiques car les hortillonnages s’étendent jusqu’au coeur d’Amiens. S’ils ont été longtemps un espace nourricier, ils en sont toujours un espace de détente, de maraîchage et de biodiversité, à préserver.

Toutes les créations sont réalisées dans une démarche participative, transversale et solidaire, via la présence d’un chantier d’insertion et la participation de jeunes en service civique. Les six derniers « hortillons » en activité, les associations locales, les services des espaces verts, le Musée de Picardie, les écoles et les formations supérieures participent à ces rencontres.

Souhaitant étayer la réflexion sur l’avenir du site et plus généralement sur la place de la nature en ville, le festival a initié cet hiver des rencontres avec les écoles du paysage. Leurs élèves ont analysé et réalisé des projections sur les hortillonnages, réflexions qui se poursuivront sur le long terme avec l’ensemble des partenaires du festival.

Immersion végétale à 1H30 de Paris et Lille
En barque, à pied ou en vélo, les modes de déplacement doux sont privilégiés pour parcourir le festival.
Le temps d’un week-end, d’une journée ou d’un séjour en Picardie, le festival est l’occasion pour les visiteurs français et étrangers de découvrir ce patrimoine exceptionnel, qui présente de nombreuses similitudes avec les chinampas de Xochimilco au Mexique.

Informations pratiques
L’accès au festival est gratuit. Durée de la visite : environ 2 heures
Les hortillonnages se situent à proximité de la gare, de la cathédrale et du centre ville.
Pour visiter le festival (les créations sont installées sur l’Ile aux Fagots, l’Ile Robinson, le Chemin du Malaquis et autour de l’Etang de Clermont) :
A pied : Au pont de Beauvillé (à 800 mètres à droite en sortant de la gare), accès par le chemin de halage à l’île au Fagot et à l’île Robinson.
En barques individuelles : location au « port à fumier » à Camon – tarifs variables selon le nombre de personnes (2/4/6 personnes).
Accès au port du festival en voiture : à partir de la gare d’Amiens, prendre le boulevard Beauvillé, tourner à droite pour traverser Rivery (rue R. Petit, rue G. Matifas puis rue R. Allou) et rejoindre Camon – 4,5 km

Pour se rendre à Amiens depuis Lille ou Paris (1H30 environ) :
En train : trains directs à partir de la Gare du Nord et navettes depuis la gare TGV Haute Picardie
En voiture : par l’ A16, l’A1 ou l’A29
En avion : accès via les aéroports Roissy – Charles de Gaulle et Beauvais-Tillé.

Les partenaires du festival
– Le Ministère de la Culture et de la Communication – Direction Régionale des Affaires Culturelles de Picardie, Amiens Métropole et la Ville d’Amiens, le Conseil Général de la Somme, la Préfecture de la Somme, l’Agence Nationale pour le Service Civique.
– EDF, la Poste, Crédit Agricole – Brie Picardie, Gueudet, SIP, Chambre de Commerce et de l’Industrie-Amiens, Jamart – Location.
Certaines parcelles sont financées dans le cadre du programme européen de coopération transfrontalière INTERRG IV A France (Manche) – Angleterre cofinancé par le FEDER.

Les hortillonnages, historique
Il y a deux mille ans, 10 000 hectares de marais s’étendaient aux portes de Samarobriva. Jadis considérée impénétrable, cette zone marécageuse a été assainie et aménagée en parcelles de terre sorties de l’eau. Ces jardins flottants surnommés « la Venise des légumes » sont devenus un espace de production maraîchère, avec une fonction nourricière pour la cité. Ils ont été cultivés tout au long de son histoire faisant travailler jusqu’à 1000 personnes. Aujourd’hui, ce marais de 300 hectares, où l’eau occupe une centaine d’hectares, s’étend du coeur de la ville. Il ne fait plus vivre que six hortillons (maraîchers) qui en exploitent 25 hectares. Des jardins d’agrément s’étendent sur une trentaine d’hectares. Ailleurs, la friche reprend ses droits sur les zones non cultivées.
L’existence des hortillonnages est totalement dépendante de l’activité humaine et l’abandon de l’entretien des parcelles représente un véritable danger pour cet espace, qui abrite un écosystème d’une grande richesse.

site : www.maisondelaculture-amiens.com

Publié le 25 avril 2012
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