Dorell.Ghotmeh.Tane / Architects & A+ Architecture présélectionnés pour la réalisation du Stade National Kasumigaoka pour Tokyo 2020

La genèse

C’est en 2006 que Dan Dorell , Lina Ghotmeh et Tsuyoshi Tane se rencontrent à Londres, chacun d’entre eux ayant pratiqué l’architecture dans des contextes très divers. De la volonté de sortir de leur quotidien est née l’envie de fonder leur propre agence, animée par l’idée de répondre à un concours ouvert avec à la clé la réalisation du Musée National Estonien.

Les trois jeunes architectes, riches de leurs différentes expériences, préparent leur présentation et remportent le concours haut la main. Avec ce succès, viennent les premières cartes de visite et la signature du premier contrat.
Il s’agit de construire un espace public de 34 000 m². Prenant place sur une ancienne base aérienne soviétique, pensé comme une cicatrice au coeur de la ville, ce projet aussi controversé qu’original fera couler beaucoup d’encre, projetant rapidement ces jeunes architectes sur le devant de la scène internationale.
Très vite, d’autres projets vont s’enchaîner pour faire le tour des continents. The Bump, stand de la marque Renault, présenté en avant-première au Mondial de l’Automobile 2012, parcourra le monde entier durant 4 ans.

Objectif Japon : la compétition pour la réalisation du stade de Tokyo qui accueillera les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2020 est lancée ! Aujourd’hui parmi les 11 finalistes, le cabinet DGT en collaboration avec A+ Architecture, propose un stade à l’image d’une colline de verdure en plein coeur de la ville.
L’agence installée à Paris compte aujourd’hui 14 collaborateurs.

Une plate-forme nouvelle

Considérée comme faisant déjà partie de la jeune garde parmi les grands cabinets internationaux, Dorell.Ghotmeh.Tane/Architects a su se distinguer grâce à sa façon bien à elle d’aborder l’ensemble des projets sur lesquels elle est amenée à travailler. Marchés publiques, immeubles d’habitation, commerces ou même scénographie, il n’est aucune discipline que le trio se refuse. Nourri autant par l’art que par le design, la mode ou la sociologie, DGT est un cabinet d’architecture qui refuse de se voir enfermé dans une seule et même pratique, mais entend au contraire se situer au carrefour d’intérêts convergents.

Une approche sensorielle

S’il est évident que l’agence évolue aujourd’hui dans un monde globalisé, c’est probablement grâce à la diversité et à la pluridisciplinarité recherchées par les fondateurs de DGT que l’agence a pris conscience de l’importance de mener sa réflexion à un double niveau, certes global, mais également local. Mener un travail de recherche sur l’Histoire, les usagers, les valeurs et le contexte d’un projet sont au coeur de la démarche de DGT. Le cabinet intègre donc à son travail une archéologie des « traces » et identités des lieux. Il s’agit en réalité -en explorant le contexte et la vision du client- de trouver ce qui fera la spécificité du projet.
Il émane ainsi une architecture « de l’expérience » qui d’adresse à nos émotions et à nos sens.

www.dgtarchitects.com

Publié le 15 novembre 2012
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