Collection DolceVita – « LE CHAUFFAGE » 3- DES SOLUTIONS PERFORMANTES POUR AUJOURD’HUI ET POUR DEMAIN

Des énergies renouvelables d’origines diverses et pour des usages variés

 Le solaire thermique, promesse d’avenir
Le solaire thermique privilégie l’usage d’une énergie disponible, non polluante et inépuisable. On distingue deux solutions :
– le chauffe-eau solaire individuel (CESI) qui permet de couvrir une grande part de l’énergie nécessaire à la production d’eau chaude sanitaire.
– le système solaire combiné (SSC) qui permet à la fois de chauffer l’habitat et d’assurer une partie de la production d’eau chaude sanitaire.

Performance
• Le CESI permet de réaliser jusqu’à 60% d’économies d’énergie(1).
• Le SSC peut assurer de 20 à 40% de la production de chauffage et d’eau chaude sanitaire(2).

(1) Pour la consommation d’eau chaude sanitaire
avec une chaudière à condensation, selon les régions
et le type d’installation (source ADEME)
(2) Source ADEME
Fonctionnement
Ces systèmes sont basés sur l’association de capteurs solaires à un ballon d’eau chaude sanitaire. Ils sont généralement couplés à une
chaudière qui prend le relais pendant les périodes de faible ensoleillement.

 La PAC géothermique, la plus performante des pompes à chaleur
La PAC géothermique offre un confort de chauffage issu d’une énergie naturelle et inépuisable : la chaleur du sol. Elle assure un COefficient de Performance (COP(3)) stable et lissé sur toute l’année, grâce à la température constante du sol.

(3) COP : il s’agit du rapport entre l’énergie utile et l’énergie consommée pour faire fonctionner la pompe à chaleur.

Performance
Sa performance est peu sensible aux fluctuations de la température extérieure car la chaleur prélevée dans le sol reste constante. Fonctionnement
La pompe à chaleur géothermique extrait la chaleur du sol – par captage horizontal, vertical ou sur eau de nappe – pour la restituer (par circulation de fluide frigorigène) aux émetteurs de
chauffage (radiateurs ou plancher chauffant). Une solution performante qui nécessite une installation réglementée et l’intervention de
professionnels qualifiés.

Réglementation Thermique et certifications
La Réglementation Thermique 2005, actuellement en vigueur, encadre la construction de bâtiments moins énergivores. Elle s’applique aux bâtiments neufs résidentiels et tertiaires et aux projets dont la demande de permis de construire est postérieure au 1er septembre 2006. Elle fixe une limite de consommation énergétique de référence, appelée Cepréf, exprimée en kWh/m2. Au 1er janvier 2013, tout dépôt de permis de construire devra respecter la RT 2012 qui impose une consommation maximale moyenne de 50 kWhep/m²/an (l’unité de mesure « ep » correspondant à la consommation d’énergie primaire, c’est-à-dire l’énergie naturellement disponible avant toute transformation).
Associés à la Réglementation Thermique, des labels de performance énergétique classent les bâtiments selon la consommation attendue en énergie primaire et/ou renouvelable. Par exemple, le label BBC « Bâtiment Basse Consommation » implique une consommation d’énergie entre 40 et 65 kWhep/m2/an, pour les logements résidentiels neufs, selon la zone où ils sont construits. Les certifications HQE (Haute Qualité Environnementale) et NF attestent de la conformité des bâtiments à un type de référentiel pour le neuf comme pour l’existant, dans les domaines du tertiaire, de la maison individuelle et du logement collectif.

 Le renouveau du chauffage au bois
Longtemps oublié, le chauffage au bois connaît aujourd’hui un fort développement. Utilisé comme solution de chauffage central ou d’appoint, il présente de nombreux avantages : matière première renouvelable, combustible souvent bon marché, bon rendement énergétique et performance d’appareils de chauffage de moins en moins polluants.

Performance
5 à 10 fois moins de gaz à effet de serre par rapport à des chaudières standard(1).

(1) Source : Direction de la Recherche et de l’Innovation GDF SUEZ Fonctionnement
Les chaudières à bois, reliées au réseau de chauffage central et au ballon d’eau chaude sanitaire, sont conçues pour satisfaire aux besoins du logement. Plusieurs types de chaudières sont disponibles sur le marché :
• chaudières à bûches, pour un fonctionnement
manuel ;
• chaudières à plaquettes ou à granulés, pour un fonctionnement automatique. Elles se raccordent au système de chauffage central et
nécessitent l’installation d’une réserve (ou
« silo ») raccordée au foyer par un système d’alimentation automatique ;
• chaudières à polycombustibles, pour un
fonctionnement automatique. Elles permettent un
couplage bois + gaz naturel ou bois + fioul.

Source : Agence Wellcom
Chauffage et santé
Bactéries, irritants, vapeurs, poussières, particules, acariens, moisissures… les substances nuisibles sont présentes au cœur même de l’habitat. Pour la santé et le bien-être des occupants, la qualité de l’air intérieur revêt toute son importance. Les logements doivent être quotidiennement ventilés et aérés : 10 minutes suffisent pour renouveler l’air d’une pièce, pour éliminer d’éventuels toxiques ainsi que la vapeur d’eau, génératrice d’humidité. Les appareils de chauffage ou des chauffe-eau défaillants peuvent également être responsables de rejets de gaz issus de la combustion. Un entretien régulier du système de combustion est ainsi nécessaire, tout comme une vérification de la qualité de la tuyauterie et de la ventilation. Une installation au gaz naturel est sécurisée lorsqu’elle est entretenue et vérifiée chaque année par un professionnel.

Publié le 21 juillet 2011
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