Bureaux : un éclairage efficace pour de bonnes conditions de travail

Travailler dans de bonnes conditions sert tout aussi bien l’intérêt du chef d’entreprise que ses employés : un éclairage de mauvaise qualité rend les tâches visuelles plus difficiles, ralentit le rythme de travail, accroît la fatigue et génère des coûts de fonctionnement excessifs. Outre le respect du Code de travail, celui des exigences de la norme EN 12464 est impératif.

Les besoins
Les chefs d’entreprises, responsables des services généraux, exploitants tendent tous vers un éclairage possédant une haute efficacité énergétique, performant et dont la maintenance soit aisée et à coûts réduits. La flexibilité de l’installation doit également permettre des réaménagements de l’espace selon les besoins de l’entreprise, et l’éclairage doit pouvoir être modifié facilement sans entraîner des coûts supplémentaires.
Pour les employés, l’éclairage doit leur permettre d’effectuer leur travail dans les meilleures conditions possibles : un éclairage ergonomique, une qualité de lumière qui améliore la perception visuelle, donc la performance, et une utilisation simple qui permette à chacun d’intervenir, par exemple en faisant varier les niveaux d’éclairement.

Les valeurs exigées par la norme EN 12464
< Niveaux d’éclairement moyens à maintenir : « valeur en dessous de laquelle l’éclairement moyen de la surface considérée ne peut pas descendre (au moment où la maintenance doit être assurée), quels que soient l’âge et l’état de l’installation. Ils sont donnés pour la surface de référence de la zone de travail qui peut être horizontale, verticale ou inclinée. » L’éclairement des zones environnantes peut être plus faible que celui de la surface de travail, il est indiqué ici entre crochets. - Écriture, dactylographie, lecture, traitement de données : 500 [300] - Dessin industriel : 750 [500] - Stations de travail de conception assistée par ordinateur : 500 [300] - Salles de conférence et de réunion : 500 [300] - Classement, transcription : 300 [200] - Réception : 300 [200] - Archives : 200 [200] < Indice de rendu des couleurs : 80 < L’éblouissement : il s’agit de la sensation d’inconfort produite par des surfaces brillantes dans le champ visuel. L’éblouissement d’inconfort peut provenir directement ou par réflexion de luminaires brillants ou des fenêtres. L’évaluation de l’éblouissement d’inconfort doit être déterminée en utilisant la méthode tabulaire d’évaluation du taux d’éblouissement unifié (UGR) de la Commission internationale de l’éclairage. Ce calcul est fourni par les fabricants ou les bureaux d’études spécialisés. Il doit être de 19 pour la plupart des zones considérées. < Contrôle de l’éclairage : la norme recommande d’installer un système de contrôle de l’éclairage dans les salles de conférence et de réunion. La réponse en matériels
< Les lampes Priorité est donnée au tube fluorescent à efficacité énergétique élevée avec une efficacité lumineuse d’au moins 65 lm/W : T8 (diamètre 26 mm) haut rendement ou T5 (diamètre 16 mm et jusqu’à 100 lm/W). En éclairage général, les lampes fluocompactes, à partir de 18 W, avec des caractéristiques similaires, sont largement utilisées. Une température de couleur intermédiaire, entre 3 000 K et 4 000 K est conseillée pour une ambiance confortable. Il est essentiel, lors du changement des lampes de s’assurer de choisir la même température de couleur : l’indication d’un nombre à 3 chiffres est inscrite à l’extrémité du tube, par exemple avec « 830 », 8 indique que l’IRC est d’au moins 80, et 30 correspond à 3000 K. Les durées de vie de ces lampes varient en moyenne de 12 000 à 18 000 heures. < Le ballast électronique (situé dans le luminaire) Impérativement marqué A2, mais de préférence A1 (gradable), le ballast permet d’intégrer des systèmes de détection et de variation. < Les luminaires Dans les bureaux, au-delà des traditionnels encastrés ou plafonniers carrés ou rectangulaires, les solutions se multiplient : downlights encastrés ronds, suspensions, lampadaires sur pied. Ils doivent présenter un rendement au moins égal à 55 % et comporter des optiques performantes qui réduisent les risques d’éblouissement et limitent les luminances. De plus, par leurs matériaux et leur design, ces optiques contribuent largement à l’esthétique des espaces et rehaussent l’image de l’entreprise. < Les systèmes de gestion Les systèmes de gestion de l’éclairage des bureaux peuvent se décliner selon le niveau de service souhaité : - Commande manuelle : l’utilisateur agit directement sur l’éclairage via un interrupteur, un bouton-poussoir ou une télécommande. - Gestion locale : l’utilisateur peut faire varier manuellement le niveau d’éclairement de son bureau, un système de détection de présence et/ou de régulation de l’éclairement en fonction de la lumière naturelle gèrent automatiquement l’allumage, l’extinction et la variation. Possibilité de lancer des programmes de scénarios lumineux et d’éclairages dynamiques pré-enregistrés. - Gestion réseau : il s’agit de la gestion centralisée au niveau du bâtiment de la fonction éclairage seule ou de l’intégration de cette fonction dans la gestion technique globale du bâtiment. Éclairage localisé
Sans aller jusqu’à dire qu’un éclairage général bien conçu rend l’éclairage localisé inutile, il convient d’éviter, pour des raisons d’ergonomie visuelle, d’utiliser les lampes à poser comme éclairage général. Cependant, il est parfois intéressant d’offrir à l’utilisateur la possibilité de créer ses propres ambiances lumineuses. Il existe aujourd’hui des lampes de bureaux ou des appliques, équipées de lampes basse consommation ou de leds, qui répondent à ce besoin.

Source : BureauxLocaux.com

Publié le 2 septembre 2010
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